Sans surprise, le consommateur québécois est de plus en plus préoccupé par ce qu’il mange. Ainsi, la demande pour les produits certifiés biologiques explose. Saviez-vous que le Québec était la province qui compte le plus de fermes biologiques au Canada ? En effet, le Québec produit environ la moitié des produits biologiques canadiens. Malgré ces excellentes performances, l’offre ne répond pas à la demande grandissante des Québécois. Par conséquent, se convertir à l’agriculture biologique n’apparaît pas très risqué du point de vue de la demande des consommateurs en plus d’être bien perçu aux yeux de ceux-ci.
L’agriculture biologique c’est une façon parmi tant d’autres de produire des aliments. Ce mode de production s’exécute en respectant un cahier de charges très précis par type de production. Un organisme de certification valide sur le terrain les différentes méthodes utilisées sur l’entreprise ainsi que les intrants. Par la suite, l’organisme en question atteste à l’aide d’un certificat que les produits issus de l’entreprise sont certifiés biologiques.
Choisir l’agriculture biologique doit avant tout se faire en accord avec la vision de l’entreprise ainsi que ses valeurs. Que ce soit pour la protection de l’environnement, pour son aspect bien-être animal ou bien pour son côté plus social, l’agriculture biologique nécessite qu’on maîtrise bien les techniques possibles et que l’on comprenne bien tous ses défis. En produisant des aliments certifiés biologiques, le producteur agricole reçoit en général une prime lors de la vente de son produit. En production laitière, on parle d’une prime par hectolitre de lait produit. En production acéricole, une prime par livre de sirop produite est offerte. Quant à la production maraîchère, le producteur doit fixer ses prix en fonction de ses coûts de production. Cependant, le consommateur peut s’attendre à payer un peu plus cher un produit qui détient une certification.
La conversion à l’agriculture biologique comporte des défis financiers. En effet, pendant la période de transition, le producteur ne reçoit pas tous les avantages financiers d’un produit certifié. L’entreprise doit être en mesure de faire face à cette pression financière. Il existe différentes aides financières qui peuvent vous supporter à faire une conversion à l’agriculture biologique.
L’agriculture biologique vous intéresse et vous souhaitez obtenir plus d’informations ? Vous pouvez contacter le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, votre conseiller technique ou bien un organisme de certification. Ces derniers pourront vous accompagner en ressources techniques et financières tout au long de votre démarche.
— Par Élyme conseils pour AgroLeader